Une entreprise a le choix entre différents types de management pour la gestion de ses salariés. Si la plupart des sociétés appliquent un management directif, ce modèle n’est plus forcément en phase avec les attentes des employés de la nouvelle génération. De son côté, le management participatif tend à se développer, puisqu’il offre des conditions de travail beaucoup plus attractives pour les collaborateurs et essentiellement axées sur le bien-être de chacun. Bien que de nombreuses sociétés restent réticentes face à ce nouveau type de management plus bienveillant, les entreprises qui l’ont déjà adopté peuvent témoigner de ses effets sur leur chiffre d’affaires, mais aussi sur leur développement global. 

Pour vous aider à mieux cerner les avantages de cette stratégie, faisons un point rapide sur les tenants et aboutissants du management participatif.

En quoi consiste le management participatif ?

Derrière cette appellation qui peut paraître complexe, le management participatif est une formule plutôt simple qui remet le salarié au cœur de l’entreprise. Son principe est simple, puisqu’il est question pour le manager de renforcer les liens avec son équipe, en mettant l’accent sur les individus en eux-mêmes. 

De plus, contrairement au manager directif qui donne des indications, et même des ordres, sans solliciter l’avis des salariés, le manager participatif est un adepte de la contribution active de chacun, et ce, afin que tout le monde se sente impliqué dans le développement de l’entreprise. Ainsi, les collaborateurs sont invités à exprimer leur opinion sur des problématiques données et la prise de décision n’est plus le seul fait du manager.

En d’autres termes, le management participatif est synonyme de dialogue, de communication, mais aussi de partage de pouvoir.

Quels sont les piliers du management participatif ?

Comme nous venons de le voir, le management participatif englobe plusieurs piliers au quotidien. Il s’agit entre autres :

  • de la délégation du pouvoir du manager ;
  • de la participation active du personnel au développement de l’entreprise ;
  • d’un intérêt continu pour les compétences de chacun de la part de l’entreprise ;
  • d’un encadrement des collaborateurs qui favorise le bon fonctionnement général (autocontrôle, etc.), toujours dans une démarche participative ;
  • de la bonne gestion des conflits pour régler les hypothétiques tensions efficacement, ce qui implique directement une bonne communication entre les salariés et le manager.

Quels sont les inconvénients du management participatif ?

Comme toutes les stratégies en entreprise, le management participatif a quelques inconvénients, qui restent tout de même largement compensés par les effets positifs. Néanmoins, il est bon de les connaître pour pouvoir anticiper les potentielles conséquences.

En premier lieu, le management participatif demande du temps, car l’entreprise doit mettre en place des réunions régulières avec ses équipes. Cela peut donc ralentir la bonne exécution d’un projet, même si le moyen le plus simple d’éviter ce problème reste de le prévoir en amont.

De plus, pour certains salariés qui seraient perdus dans un cadre plus autonome, le manager participatif peut donner une impression de manque d’autorité ou de compétences. Il faut donc être conscient que tous les employés ne sont pas nécessairement compatibles avec ce management.

Enfin, comme à chaque fois qu’un groupe peut s’exprimer librement sur un sujet donné, l’entreprise peut se retrouver confrontée à des conflits difficiles à gérer si les salariés rencontrent un désaccord majeur. Le manager doit donc être prêt à devenir une sorte de médiateur, quitte à prendre une décision finale lorsque le conflit s’éternise.

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