Lors de la création d’une entreprise, deux documents sont indispensables : le Kbis et le SIRET. Ils servent de carte d’identité à votre nouvelle société, affirment sa naissance et ses activités. Dans cet article, nous détaillons le rôle de ces 2 papiers administratifs.

La différence entre un Kbis et un SIRET

Le Kbis et le SIRET sont deux éléments qu’une société doit détenir pour avancer dans son domaine d’activité. Ils sont de natures différentes, et sont utilisés selon certaines situations. On les obtient en fait après une démarche de constitution.

Le Kbis est un extrait de Registre de Commerce et des Sociétés (RCS) prouvant l’existence d’une entreprise. Le SIRET, quant à lui, est le numéro d’identification (composé de 14 chiffres) donné à une société ou à un entrepreneur individuel, et qui figure sur le Kbis. Concrètement, le Kbis concerne tous les établissements exerçant une activité commerciale. Les entreprises privées qui déclarent leurs activités ont un numéro SIREN à la place. D’ailleurs, ce dernier est également attribué aux personnes physiques ou morales effectuant des projets.

La nécessité d’avoir un Kbis et un SIRET

Le Kbis et le SIRET font partie des éléments indispensables lors de l’ouverture d’un compte bancaire professionnel ou lors de la fusion de deux entreprises. Pourquoi ? Parce que le Kbis est composé de l’identité de la société, de sa forme juridique, de son numéro SIRET, de sa durée de vie, de son capital social, d’un code APE, et du greffe. Ce document peut aussi servir à attirer un futur client lors d’une négociation précontractuelle, pour le rassurer. Néanmoins, si l’entrepreneur individuel, tel un artisan, n’est pas en mesure de fournir le Kbis, le numéro SIRET est suffisant pour affirmer l’existence juridique de son activité.

Comment obtenir un Kbis et un SIRET ?

Pour acquérir le Kbis, il faut passer par une procédure de constitution, en passant par la CFE (Centre de Formalités des Entreprises) compétente. Cette dernière se chargera de transmettre le dossier à l’autorité concernée, dont l’INSEE, afin que l’entreprise puisse avoir son SIRET. Ensuite, elle proposera à la société ou à l’autoentrepreneur, qui a rempli dûment certaines conditions, de déposer une demande d’immatriculation. Cette démarche s’achèvera sur l’obtention du Kbis, qui est à acquérir auprès du greffe du tribunal, après une simple demande. Pour avoir un Kbis à jour, l’on peut aussi passer par un intermédiaire en ligne. Quant au SIRET, il sera affiché en ligne sur le site de l’INSEE.

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